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Par Cédric Gossart, docteur en sciences politiques et économiques, membre du groupe de recherche KIND de Télécom Ecole de Management et du groupe EcoInfo du CNRS. Il vient de publier « Impacts écologiques des Technologies de l’Information et de la Communication » (EDP Sciences). Dans le monde, près de 60 millions de tonnes de déchets […]
Le projet Dymitria, mené par des chercheurs d’IMT Nord Europe, s’attèle à quantifier la pollution locale en microplastiques et à mieux comprendre ses transferts dans l’environnement. Ce projet intégré à un consortium de projets nationaux contribue également à l’harmonisation des méthodes d’analyse.
Le bois démontre un potentiel surprenant et étendu, bien au-delà de la construction. Cinq chercheurs et chercheuse d’IMT Mines Alès partagent leurs travaux sur le bois et ses multiples facettes, ainsi que les questionnements que son utilisation soulève en matière de performance et de durabilité.
Le liquide dans lequel baigne notre cerveau oscille au gré des pulsations de notre corps. L’étude de cette dynamique offre un nouveau regard sur les mécanismes sous-jacents aux maladies neurodégénératives. C’est dans cette approche interdisciplinaire que s’inscrivent les travaux d’Alexandra Vallet, chercheuse à Mines Saint-Étienne. Ou comment les propriétés mécaniques et les interactions fluides-structure de notre cerveau influencent sa santé et son vieillissement.
Anne Bergeret est chercheuse au Centre des Matériaux des Mines d’Alès (C2MA) et spécialisée dans le domaine des fibres de verre et des fibres naturelles d’origine végétale qui servent de renforts aux matériaux composites à matrice polymère. Elle s’intéresse particulièrement au développement de traitements de surface de ces fibres pour des performances optimales des matériaux composites, qu’il s’agisse de performances mécaniques, thermiques ou de propriétés d’aspect et de durabilité en service. Un parcours guidé par la recherche, l’industrie et la passion des fibres de renforcement.
Face aux millions de tonnes de déchets produits chaque année par le BTP en France, la chaire industrielle Cirval se consacre à réduire l’impact du secteur. Réunissant la Fondation Mines-Télécom, IMT Nord Europe et une dizaine de PME, Cirval développe des solutions concrètes pour recycler, valoriser et économiser les ressources. En parallèle, elle travaille avec les institutions pour adapter les normes et faciliter l’économie circulaire dans le BTP.
Les entreprises peuvent de moins en moins ignorer l’impact environnemental du numérique. À IMT Atlantique, François Deltour et Virginie Lethiais s’appuient sur l’observatoire OMNI pour explorer les initiatives des établissements bretons visant à diminuer leur empreinte numérique. Leurs dernières analyses mettent en lumière des pratiques variées, allant de la sensibilisation à des mesures plus structurées, comme la mise en place de politiques de réduction des déchets électroniques ou l’achat de matériel éco-labellisé.
La reconnaissance croissante de l’impact des rejets polluants sur les écosystèmes aquatiques fait émerger l’urgence d’une gestion plus rigoureuse des eaux traitées. À IMT Mines Alès, deux chercheurs développent des méthodes de caractérisation pour les milliers de micropolluants existants. Une tâche colossale qui constitue une première étape vers l’élaboration de systèmes de remédiation pour ces milieux dégradés.
D’un cas d’usage sur le rétrofit de véhicules thermiques en véhicules électriques, IMT Mines Albi développe des outils d’aide à la décision pour accompagner des entreprises dans la conception de leur chaîne logistique. Ces travaux s’inspirent notamment des principes de l’internet physique et visent à améliorer la circularité des réseaux logistiques.
Le marché de la récupération gagne du terrain, y compris dans les usines d’assemblage ! Grâce à un écosystème de logiciels, le projet européen ALICIA souhaite favoriser la circulation des ressources de production. Des scientifiques d’IMT Atlantique impliqués dans le projet œuvrent ainsi au développement d’une plateforme pour optimiser les lignes de production, en minimisant les changements de machines et en poussant l’utilisation de ressources de seconde main.
