La pandémie de Covid-19 a été accompagnée d’une vague de contestations sur les décisions en termes de politique publique prises pendant cette crise. La communauté scientifique n’a pas échappé à ce mouvement de critiques, notamment en raison de son manque d’anticipation sur les évènements. Pierre-Antoine Chardel, chercheur en sciences sociales et éthique au département Langues & sciences humaines de l’Institut Mines-Télécom Business School, s’est penché sur la question des paradoxes liés à l’anticipation d’une telle crise.

Chercheur au Centre des Matériaux de MINES Paris, Jacques Besson est spécialisé dans l’étude des processus physiques de rupture des métaux. Ses recherches, en lien étroit avec l’industrie, oscillent entre essais en laboratoire, modélisations et simulations en taille réelle. Sa carrière lui vaut cette année de recevoir le Grand Prix IMT-Académie des sciences.

Les brevets sont des actifs intangibles que les entreprises peuvent transférer entre filiales de pays différents. Or les revenus issus des brevets sont soumis à une fiscalité variable selon les pays et selon les années. Laurie Ciaramella, chercheuse en économie à Télécom Paris, a étudié l’impact des niveaux d’imposition sur la localisation des brevets, et en particulier l’influence des régimes avantageux de patent boxes, mis en place depuis une vingtaine d’années dans certains pays d’Europe. Ses travaux démontrent une inclination de la part des entreprises à transférer leurs brevets à fort potentiel vers ces juridictions où le taux d’imposition est préférentiel.