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Quand le plomb raconte l’histoire des mines d’uranium

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Bien que leur exploitation ait cessé depuis 2001, les mines d’uranium françaises font toujours, pour certaines, l’objet d’une surveillance environnementale renforcée. En cause : la persistance de résidus radioactifs. Mais comment distinguer les pollutions d’origine minière de celles issues des radionucléides naturellement présents dans l’environnement ? Pour y répondre, les laboratoires LT2S de l’ASNR et Subatech d’IMT Atlantique s’appuient sur l’analyse des isotopes stables du plomb. Un défi scientifique, au croisement entre santé environnementale et mémoire industrielle.
En prélevant des sédiments en aval d'un site uranifère, les chercheurs veulent étudier l'impact de l'ancienne activité d'extraction de l'uranium sur l'environnement et le vivant.

Uranium : un passé pas si stérile

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Au XXe siècle, l’industrie minière a extrait pendant plus de 50 ans de l’uranium des sols de la France métropolitaine. Reliques de ces exploitations, les stériles miniers sont la matière qu’il a fallu excaver avant d’atteindre les gisements. Aujourd’hui encore, cette terre faiblement radioactive divise les populations locales. Certaines veulent voir les stériles évacués de leur territoire. D’autres y sont indifférentes. Pour mieux évaluer l’impact de ces restes, et les risques perçus par les riverains, le projet Pollusols lié à la Zone Atelier Territoires Uranifères (ZATU), impliquant IMT Atlantique, adopte une dimension interdisciplinaire.