Le stockage par voie thermique, fer de lance de Wallace Technologies

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C’est en 2020 que Benjamin Dupas fonde la start-up Wallace Technologies, à Clermont-Ferrand. Il est rejoint en 2024 par Pauline Chanin Lambert, chercheuse à Mines Saint-Étienne, alors qu’il y réalise un contrat de recherche. Ces deux ingénieurs de métier ont pour ambition de révolutionner le stockage énergétique par batteries thermiques, en proposant un modèle aussi performant que durable.

Alhomna Systems fait rayonner l’énergie solaire

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Thomas Delapierre a longtemps vécu en Australie et a été témoin des ravages environnementaux auxquels le pays fait face : les feux de forêt, les inondations, autant de catastrophes naturelles qui suffisent à créer une éco-anxiété. Cette expérience personnelle l’a conduit à monter un projet « qui assurerait un minimum viable pour chacun », la start-up Alhomna Systems. Fondée en 2023, elle cherche à transformer les déchets humides en ressources valorisables grâce à une technologie à énergie solaire : le SolarDry.

Du fossile au flexible : Joulzen donne un avenir aux vieilles citernes à fioul

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Le compte à rebours est lancé : d’ici à 2035, les systèmes de chauffage au fioul seront interdits dans de nombreux pays européens. Mais que faire des citernes hors d'usage ? En Autriche, une équipe de jeunes ingénieurs a vu dans cette contrainte une opportunité. Leur start-up, incubée à la TU Wien, Joulzen, veut transformer ces géants dormants en systèmes de stockage de chaleur – et peut-être même en piliers du futur réseau énergétique européen.

Gaz à effet de serre : dans le viseur de Mirega

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Fuites invisibles, émissions massives : sur le terrain, mesurer les gaz à effet de serre reste un défi. Mirega, jeune start-up portée par une expertise optique de haut niveau, développe un capteur infrarouge miniature conçu pour aller là où les autres instruments ne vont pas. Une technologie pensée pour répondre aux exigences croissantes en matière de détection, de mobilité… et de climat.

Quand le plomb raconte l’histoire des mines d’uranium

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Bien que leur exploitation ait cessé depuis 2001, les mines d’uranium françaises font toujours, pour certaines, l’objet d’une surveillance environnementale renforcée. En cause : la persistance de résidus radioactifs. Mais comment distinguer les pollutions d’origine minière de celles issues des radionucléides naturellement présents dans l’environnement ? Pour y répondre, les laboratoires LT2S de l’ASNR et Subatech d’IMT Atlantique s’appuient sur l’analyse des isotopes stables du plomb. Un défi scientifique, au croisement entre santé environnementale et mémoire industrielle.

Dans les remous des fluides complexes

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Cultiver des microalgues sans les endommager, accélérer les transferts de chaleur dans des fluides visqueux, ou encore prédire la vitesse d’acidification des océans : tous ces enjeux mobilisent une même science, celle de la mécanique des fluides complexes. À IMT Nord Europe, des travaux expérimentaux visent à mieux comprendre les transferts de matière et d’énergie dans ces milieux où règnent l’instabilité et le désordre.

L’IA face au climat : solution ou partie du problème ?

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À l’heure où l’intelligence artificielle transforme profondément notre rapport à l’information, elle est aussi de plus en plus scrutée pour son impact environnemental. La réduction de l’empreinte carbone des modèles d’IA doit-elle pour autant se faire au détriment de la performance ? Pas forcément. EURECOM en fait la démonstration en remportant un concours autour du développement d’une IA frugale pour lutter contre la désinformation climatique.

[Podcast] Crise(s) sous contrôle ? Épisode 1 : Systèmes en alerte

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Catastrophes naturelles, accidents industriels, attaques terroristes… Et si toutes les crises obéissaient à une même logique ? Penser ces systèmes pour mieux anticiper — et éviter — le chaos, c’est le sujet du premier épisode de notre série spéciale "Crise(s) sous contrôle ?", par L’apostrophe.

L’énergie dans tous ses états à La Rotonde

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Depuis le 12 février, le centre de culture scientifique de Mines Saint-Étienne, La Rotonde, accueille « Gigowatt », une exposition interactive consacrée à l’énergie sous toutes ses formes. Elle aborde les enjeux de la transition énergétique à travers quatre pôles thématiques, associant contenus scientifiques et dispositifs participatifs à destination d’un large public. En écho, le dispositif met à l’honneur son ancrage local stéphanois, avec l’exposition « Énergies d’ici », conçue par l’équipe de la Rotonde, et une scénographie écoresponsable. Précisions avec Kathleen Gillet, médiatrice scientifique de l’exposition.
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Quèsaco les limites planétaires ?

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Les limites planétaires définissent les seuils à ne pas dépasser pour préserver la stabilité du système Terre. Si plusieurs d’entre elles sont déjà dans une zone à hauts risques, sous l’effet des activités humaines, il est encore possible d’agir pour éviter des transformations irréversibles. Mais comment ces limites ont-elles été établies ? Font-elles consensus ? Et surtout, comment les traduire à une échelle locale pour inciter à l’action ? Natacha Gondran, professeure à Mines Saint-Étienne et au sein de l’UMR 5600 Environnement Ville Société, nous éclaire sur ce cadre scientifique et ses implications.