Visibrain, une success story du programme de prêts d’honneur

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Visibrain, Fondation Télécom

VU SUR LE SITE DE LA FONDATION TÉLÉCOM – La start-up Visibrain est une plateforme de veille des médias en ligne qui permet aux professionnels de la communication de maîtriser les problématiques d’image de marque à l’ère de l’information de masse et instantanée. Lauréate d’un prêt d’honneur de l’Institut Mines-Télécom en 2012, elle connaît depuis 2013 une croissance de 300% de son chiffre d’affaires, compte 100 références clients et une dizaine de salariés à temps plein.

 

Interview de Nicolas Huguenin, co-fondateur de Visibrain

Comment vous est venue l’idée de Visibrain ?

Nous sommes trois associés : Jean-Christophe Gatuingt, Samuel Coupé et moi-même. 3 ingénieurs en informatique, diplômés de l’ISEP et de l’ENSIIE. Jean-Christophe était mon binôme en classes préparatoires, et j’ai rencontré Samuel via Jean-Christophe. À la sortie de l’école, le contexte économique était morose (2008-2009). Tout ce que l’on savait, c’est que l’on voulait créer notre entreprise. Comme nous n’avions pas d’expérience, nous avons cherché des personnes qui pouvaient nous soutenir dans notre démarche. Nous avons frappé à la porte de la chambre de commerce de Paris, qui nous a permis de suivre des formations sur les nouvelles technologies notamment : ces formations étaient surtout un prétexte pour découvrir les problématiques des entreprises présentes. Et c’est là que nous nous sommes rendu compte que la question de la maîtrise des réseaux sociaux revenait très souvent. Les réseaux sociaux, ça repose sur de l’humain, il n’y a pas vraiment de règle, et nous avons décidé d’aider ces entreprises à mieux maîtriser leur présence sur ces réseaux.

 

Comment avez-vous élaboré cette technologie ?

Nous avons commencé par un client, Twitter, avec l’idée d’aider les utilisateurs de ce réseau à mieux l’utiliser, et à leur permettre de ne pas rater le contenu important qui y circule. Un soir, en regardant le journal télévisé, nous nous sommes rendu compte que l’on savait tout ce qui se passait en France en avance sur les médias traditionnels. Forts de ce constat, nous avons eu l’intuition que cette information pourrait avoir une grande valeur pour une toute autre cible : les décideurs dans les grands groupes, et en s’appuyant sur la base technologique déjà développée nous avons pivoté.

De par nos écoles respectives, nous avons eu accès aux incubateurs Arts & Métiers et Incubateur Télécom & Management SudParis Entrepreneurs : nous avons finalement choisi de nous installer en 2009 dans ce dernier. Nous avons ciblé des agences, des groupes, des entreprises… et nous nous sommes aperçus qu’il y avait déjà des concurrents, ayant une approche différente, mais déjà en place. Nos différenciants forts sont une couverture large et dynamique des sources, une interface plus ergonomique et opérationnelle, et des alertes en temps-réel.

 

Comment s’est construit le financement de votre start-up ?

C’est au bout de 8 mois que nous avons pu payer nos premiers salaires. Nous avons parcouru le site de l’APCE pour connaître les aides possibles. Nous avons décroché une aide AIMA de 25 000€. À cela se sont ajoutés 35 000€ d’une levée de fonds en love money. En 2012, nous avons eu notre premier client, une agence digitale : nous avons alors créé notre entreprise, car sans cela nous ne pouvions pas faire de facture !  Nous avons été bien orientés par l’Incubateur Télécom & Management SudParis Entrepreneurs pour solliciter des aides : nous avons été soutenus par Scientipôle Initiative sous forme de prêt d’honneur (prête à taux zéro) à hauteur de 60 000€, puis nous avons obtenu un autre prêt d’honneur de l’Institut Mines-Télécom de 40 000€. Cela nous a permis de continuer notre développement : financer les salaires, acheter le flux twitter, continuer à développer le graphisme pour assurer une bonne expérience utilisateur. Nous avions besoin de temps. Pour comprendre les besoins de nos clients, pour améliorer notre technologie, pour faire les bons choix. Et ces aides nous ont permis d’en avoir… Lire la suite

À lire sur le blog : nos articles sur les prêts d’honneur

 

Source : site web de la Fondation Télécom

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