Détecter les signes précoces des maladies neurodégénératives grâce à l’IA

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Et si les premiers signes d’une maladie se lisaient dans un geste ordinaire, presque anodin ? Une signature hésitante, une boucle mal assurée, un sourire qui peine à naître… À Télécom SudParis, des travaux s’attachent à déceler ces variations infimes, souvent invisibles, qui précèdent les symptômes visibles de maladies comme l’Alzheimer ou le Parkinson. Une nouvelle manière de décrypter le corps, avec l’aide de l’IA.

Quèsaco la médecine augmentée ?

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La médecine augmentée fait référence à l’intégration de technologies avancées, telles que l’intelligence artificielle, la robotique et la modélisation, pour renforcer les compétences des médecins sans les remplacer. Elle vise à améliorer la prévention, le diagnostic et les soins. Toutefois, sa démocratisation soulève des défis techniques et des enjeux éthiques majeurs, notamment en matière de gestion des données de santé et d’acceptation, par les praticiens comme par les patients. Explications avec Chafiaa Hamitouche, Professeure à IMT Atlantique et directrice-adjointe du Laboratoire de traitement de l'information médicale (LaTIM INSERM U1101), et Jérôme Molimard, Professeur à Mines Saint-Étienne au Centre ingénierie et santé.

Maria A. Zuluaga, cap sur les vaisseaux du cerveau

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Maria A. Zuluaga, enseignante-chercheuse à EURECOM, a toujours été guidée par un goût pour l’exploration. C’est ainsi que, née en Colombie dans une famille de médecins, elle a choisi la voie des mathématiques et de l’informatique, décidée à croiser ces disciplines avec la santé. Quelques années plus tard, elle a obtenu une bourse du Conseil Européen de la Recherche pour son projet Caravel. Son objectif : cartographier le réseau vasculaire du cerveau, un territoire encore peu exploré, pour mieux comprendre son vieillissement et anticiper les maladies neurologiques.

Valérie Forest, d’une volonté d’être utile à une reconnaissance mondiale

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Valérie Forest, professeure à Mines Saint-Étienne, a récemment été reconnue parmi les scientifiques les plus influents au monde selon le classement « Stanford/Elsevier’s Top 2% Scientists ». Stéphanoise d'origine, elle mène des recherches appliquées sur l'activité biologique des particules inhalées, tout en dirigeant l'option Ingénierie biomédicale de l'école. Portrait d'une chercheuse animée par la volonté première de « se rendre utile ».
Filtration pour qualité de l'air intérieur

Un vent nouveau pour la qualité de l’air intérieur

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Une équipe de recherche d’IMT Atlantique a mis au point une nouvelle méthode pour analyser les microorganismes présents dans l’air intérieur. Contrairement aux méthodes traditionnelles, cette approche permet un échantillonnage représentatif sur de longues durées. Un nouveau souffle pour une préoccupation souvent reléguée au second plan.

Alexandra Vallet prend le pouls du cerveau

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Le liquide dans lequel baigne notre cerveau oscille au gré des pulsations de notre corps. L’étude de cette dynamique offre un nouveau regard sur les mécanismes sous-jacents aux maladies neurodégénératives. C’est dans cette approche interdisciplinaire que s’inscrivent les travaux d'Alexandra Vallet, chercheuse à Mines Saint-Étienne. Ou comment les propriétés mécaniques et les interactions fluides-structure de notre cerveau influencent sa santé et son vieillissement.
Image d'illustration d'un jumeau numérique de corps humain pour améliorer la prise en charge du cancer.

Cancer de la prostate : prédire, modéliser et personnaliser pour mieux soigner

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Si les traitements actuels du cancer de la prostate permettent des taux de survie élevés, certains cas complexes nécessitent d’utiliser la radiothérapie ciblée, mal supportée par certains patients. Une équipe de recherche d’IMT Mines Alès travaille à améliorer la prise en charge de ces patients par l’utilisation d’outils numérique afin de prédire l’efficacité du traitement et d’en ajuster la dose.
Image d'illustration d'une main humaine et d'une main robotique qui se rejoignent

La puce électronique imperceptible qui redonne le toucher

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Restaurer des sensations tactiles chez les personnes équipées de prothèses pourrait bientôt devenir une réalité grâce au projet Flexeo. Ce programme de recherche, piloté par Mines Saint-Étienne, entre dans sa deuxième phase après quatre années de développement. Portée par Sylvain Blayac, l’équipe a conçu une puce électronique flexible, capable de capter et restituer des sensations tactiles.

Stéphane Avril, quand la recherche biomédicale se fait entrepreneuriale

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Stéphane Avril, professeur de biomécanique à Mines Saint-Étienne, explore la voie de l’entrepreneuriat pour donner une suite concrète à ses travaux de recherche. En co-fondant PrediSurge en 2017, puis KaomX en 2024, il mise sur la création de start-up pour faire passer les innovations du laboratoire au monde économique. Entre technologie, dépôts de brevets et montée en maturité technologique, retour sur son parcours de chercheur-entrepreneur.

Chaire Cybaile, sécuriser les outils d’IA au service de la santé

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Identifier des pathologies à partir d’images médicales de manière robuste et sécurisée est devenu une réalité grâce aux outils d’IA. Leur développement nécessite cependant l’accès à un grand nombre de données de santé sensibles. Comment protéger ces données, ainsi que les outils qui les exploitent ? Ce sont les questions auxquelles tente de répondre la chaire industrielle en cybersécurité et IA de confiance en santé, Cybaile.