Réinventer la cocréation grâce à la blockchain
Nous republions ici la chronique de Patrick Duvaut, directeur de l’innovation de l’IMT, Éric Seulliet, président fondateur de La Fabrique du futur, et Daniel Shavit, cofondateur de la start-up Botta.i, parue sur le site de HBR France. Selon eux, la technologie blockchain est un puissant levier de développement de l’open innovation.
La blockchain est une technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente et sécurisée, fonctionnant sans organe central de contrôle. Par extension, une blockchain (ou chaîne de blocs, NDLR) est une base de données qui contient l’historique de tous les échanges effectués entre ses utilisateurs depuis sa création. Cette base de données est sécurisée et distribuée : elle est partagée par ses différents utilisateurs, sans intermédiaire, ce qui permet à chacun de vérifier la validité de la chaîne (lire aussi l’article : « La vérité sur la blockchain »).
Si ses premières applications étaient limitées au domaine des fintechs, la blockchain trouve aujourd’hui de nouveaux usages dans de multiples secteurs : énergie, santé, logistique, propriété intellectuelle, etc. S’agissant de capital immatériel, il est un domaine qui semble particulièrement prometteur pour la blockchain, c’est celui de la cocréation et de l’open innovation.
Les limites de la cocréation
Ce domaine connaît en effet des freins qui en limitent actuellement l’efficacité :
– Une certaine réticence à utiliser les outils d’open innovation due au manque de confiance que peuvent ressentir les contributeurs vis-à-vis des plateformes actuelles de cocréation et d’open innovation, notamment en ce qui concerne leurs données personnelles.
– La difficulté à opérer une traçabilité des contributions : ne pas pouvoir affecter une paternité à celles-ci crée inévitablement une frustration, voire une démotivation des participants. Sans compter que si les participants créent de la valeur, il serait équitable qu’ils reçoivent une juste rétribution à hauteur de leurs apports…
Lire la suite de l’article sur le site de Harvard Business Review France
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